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Round table – Les jeux de hasard : entre frissons et addiction

Is there a philosophy of gambling? What’s going on in the players’ brains? How does the game of chance change from seeking thrill to addiction?

A round table moderated by Benjamin Rolland, MCU-PH and Addictologist.

Thursday, January 24, 2019 from 18h00 to 20h00 – media library of Bachut

Speaker (s):

Mélanie Trouessin – Doctor in Philosophy, Institute of History of Representations and Ideas in Modernities
Gaëtan Devos – Doctor in Psychology
Guillaume Sescousse – Doctor in Neuroscience, Lyon Neuroscience Research Center
Benjamin Rolland – Psychiatrist, addictologist. Head of University Addiction Services in Lyon at CH Le Vinatier

International conference : “The Gamification of Society – When Games Rule”

The conference with the help of GIS “Jeu et Sociétés” focuses on Gamification of Society, it will hold in Paris December 6 and 7 2018 at Maison de la recherche de l’Université de la Sorbonne nouvelle – 4 rue des Irlandais 75005.
The registration is free but required (please write to emmanuelle.savignac@sorbonne-nouvelle.fr).

Day of 6 December

9h30 : Accueil des participant.e.s
10h00 : « La naissance d’un processus de gamification : le cas des sociétés préindustrielles », Elisabeth Belmas (professeure émérite, université Paris 13, IRIS (UMR 8156 CNRS‐Inserm‐EHESS‐UP13), MSH Paris‐Nord) – président de séance : Stéphane Le Lay (IPDT)
11h30 : Poser la question politique des bénéfices – président de séance : Pierre Lénel (LISE, CNAM)
‐ « Datagame : gamifier le crowdsourcing et partager les richesses ? », Julian Alvarez (Trigone CIREL ‐ Université de Lille 1, DeVisu ‐ Université de Valenciennes, Play Research Lab ‐ Serre Numérique)
‐ « La gamification du politique. L’élection présidentielle de 2017 et les jeux vidéo partisans », Eric Treille (Université de Rennes ‐ EHESP ‐ CNRS)
13h00 : Pause déjeuner
14h00 : La gamification comme réponse capitaliste aux enjeux de gouvernance – présidente de séance : Marie‐Anne Dujarier (Université Paris Diderot, LCSP)
‐ « Gamification as governmentality. Using game technologies to capture attention in the
midst of uncertainty », Sébastiàn Gomez (Leuphana Universität Lüneburg, ICAM)
‐ « Rhétoriques de la “gamification” et perspective historique : le cas des dispositifs “pédago‐ludiques” de formation à la gestion d’entreprise », Léo Touzet (Université Toulouse Jean Jaurès, CERTOP)
‐ « Parier sur le vivant ? Place et sens du jeu en “biologie de synthèse” », Gaëtan Flocco (UEVE Paris Saclay, Centre Pierre Naville) et Mélanie Guyonvarch (UEVE Paris Saclay, Centre Pierre Naville)
16h00 : Extension du domaine du jeu: parier, miser, apparier – président de séance : Jean Frances (GSPR, EHESS)
‐ « La “gamblification” de la société ou l’extension du domaine des jeux d’argent, à travers l’exemple des joueurs amateurs de poker et des joueurs dits pathologiques », Aymeric Brody (Université Saint‐Louis Bruxelles, CASPER)
‐ « Sites de rencontre en ligne : comment se gamifie l’amour 2.0 ! », Marlène Dulaurans (Université Bordeaux Montaigne, MICA) et Raphaël Marczak (Université Bordeaux Montaigne, MICA)
17h30 : « Les paradoxes de la gamification », Gilles Brougère (Université Paris 13, EXPERICE) – présidente de séance : Emmanuelle Savignac (Université de la Sorbonne nouvelle, Cerlis)
18h30 : Cocktail

Day of 7 December

9h30 : Accueil des participant.e.s
10h00 : « De l’expérience ludique à la ludification de l’expérience : quelques enjeux et perspectives », Nathalie Zaccaï‐Reyners (FRS‐FNRS, Université libre de Bruxelles) – présidente de séance : Emmanuelle Savignac (Université de la Sorbonne nouvelle, Cerlis)
11h30 : L’ingénierie du jeu – président de séance Eric Dagiral (Paris Descartes, Cerlis)
‐ « La déludicisation : plaidoyer pour une approche symétrique des innovations ludiques », Victor Potier (Université Toulouse Jean Jaurès, CERTOP)
‐ « La gamification de nouveaux territoires sportifs : l’expérience du spectateur et du sportif connectés à l’espace de jeu », Alain Schoeny (Université d’Orléans, CEDETE) et José Chaboche (Université d’Orléans, CEDETE)

13h00 : Pause Déjeuner

14h00 : « De quels jeux parlent les promoteurs et les détracteurs de la gamification ? », Olivier Caïra – président de séance : Jean Frances (GSPR, EHESS)
15h30 : Gamifier/discipliner les corps – président de séance : Stéphane Le Lay (IPDT)
‐ « Du sport au jeu en entreprise ‐ La gamification et ses conséquences sur la valeur travail », Romain Rochedy (Université Paris Diderot, LCSP)
‐ « Tableau de primes pour l’usage du pot ? Gamification de l’éducation à la “propreté” : pratiques et résistances », Victoria Chantseva (Université Paris 13, EXPERICE)
17h00 : Synthèse par Pierre Lénel et Emmanuelle Savignac

(Français) Appel à projets GIS “Jeu et Sociétés” (2018-2019)

Sorry, this entry is only available in French. For the sake of viewer convenience, the content is shown below in the alternative language. You may click the link to switch the active language.

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Appel à projets GIS “Jeu et Sociétés” (2018-2019)

 

Créé en 2013 et soutenu par la FDJ, le Groupement d’intérêt Scientifique — GIS — « Jeu et sociétés » réunit les Universités Paris 13 SPC, Paris Nanterre, Paris Descartes et Paris Sorbonne. Son objectif est de regrouper des enseignants-chercheurs et des chercheurs dans les domaines des Lettres et des Sciences Humaines et Sociales (LSHS) pour leur permettre de mener des recherches et de diffuser des connaissances sur le phénomène du jeu et de ses enjeux. Ainsi, depuis 2013, grâce à son pôle recherche-action, le GIS « Jeu et Sociétés » a-t-il  financé : 2 ouvrages, 6 colloques et 40 projets de recherche sur le jeu et ses enjeux.

Cet automne, le GIS « Jeu et sociétés » lance la 5e édition de son appel à projets qui s’ouvrira sur l’international. Le Comité Scientifique du GIS « Jeu et Sociétés » entend privilégier les projets à vocation internationale : terrains d’étude étrangers et/ou partenariats avec des institutions étrangères de recherche et d’enseignement supérieur, etc. Par ailleurs, l’appel à projets restera ouvert à tous les sujets en lien avec le jeu. 

Nature et montant des subventions

La convention constitutive du GIS précise que les actions concernées par les appels à projets portent sur : l’aide à la réalisation de missions (contribution au financement de masters, doctorats, postdoc ou prise en charge de certains frais de recherche) ; l’aide au renforcement du lien entre la société civile (associations, ludothèques…) et les lettres, sciences humaines et sociales ; l’aide à la réalisation de journées d’étude et/ou colloques sur le jeu ; l’aide à la traduction en langue étrangère d’articles sur le jeu (si lesdits articles ont déjà été publiés en France) ; l’aide à l’achat d’équipements (logiciels…). 

Une subvention maximale de 4 000 euros pourra être attribuée par projet. 

Dépôt de candidature

Téléchargement de l’Appel : ici

Téléchargement du dossier de candidature :
https://2015-2018.ludocorpus.org/fr/dossier_de_candidature_2018_2019/

Dépôt de candidature :
https://2015-2018.ludocorpus.org/fr/depot-de-candidature-2019/

La date limite du dépôt de candidature est reportée au dimanche 23 décembre 2018

Publication des résultats : mi-janvier 2019

Symposium – « Techno-réalités et créatures affectives : les dispositifs de simulation amoureuse »

The symposium « Techno-réalités et créatures affectives : les dispositifs de simulation amoureuse », organised by Philippe Combessie and Agnès Giard will be held on June 14, 2018 at Paris Nanterre Universuty.

Pitch

The techno-realities are seen as a threat to human relationships in “real” life, in particular when they relate to love. Such human-shaped products however multiply, notably in Japan: domotic spouse, tactile screen’s boyfriend, holographic companion, bride for Virtual Reality glasses, interactive downloadable partner… The purpose of this symposium is to analyze Love Simulation Devices as signals allowing users to express a variety of messages, even contradictory ones, yet to be deciphered within their specific contexts.

Program

Download  Symposium’s program

Ludocorpus has publised a call for communications for the Symposium, see AAP du colloque techno-realites-et-creatures-affectives

Source : Agnès Giard

Littérature du jeu vidéo(Literature of the video game)

The conference “Littérature du jeu vidéo” (Literature of the video game) will take place Friday 15th and Saturday 16th June 2018 in room Dussane, at the E.N.S. from Paris (45, rue d’Ulm). Draft communication of approximately 300 words must be sent before April 22, 2018, to :
Paul-Antoine Colombani (Université de Corse Pascal Paoli) paulantoinecolombani@gmail.com
Guillaume Grandjean (Université de Lorraine, École Normale Supérieure) ingame.ens@gmail.com
Siegfried Würtz (Université de Bourgogne Franche-Comté) siegfried.wurtz@gmail.com

Call for communications

L’évolution du jeu vidéo peut se lire dans son antagonisme à la rigidité immuable de l’écrit, le médium rappelant dans son nom même qu’il est défini par une ludicité, et donc une interactivité a priori antonyme de la littérarité, comme si chaque production vidéoludique devait se positionner sur un axe dont les pôles seraient l’interactivité et la littérarité, en cherchant naturellement à être plus proche du premier pôle que du deuxième.
Si les jeux sont probablement moins explicitement écrits et moins « scriptés » qu’à leurs débuts, entre autres grâce à l’évolution technique du médium, le dixième art est pourtant loin de s’être dépouillé de toute présence littéraire. À commencer par la forme la plus évidente d’une littérature du jeu vidéo, avec les adaptations plus ou moins libres de classiques littéraires (Au cœur des ténèbres devenant Spec Ops : The Line, La Divine Comédie devenant Dante’s Inferno, Bioshock multipliant les références critiques à La Grève, les aventures de Sherlock Holmes connaissant d’innombrables itérations…), dont on pourrait se demander quel rapport à la littérature elles explorent ainsi : recherche de légitimité d’un « art mineur » s’appuyant sur un « art majeur », affirmation au contraire d’une spécificité artistique, iconoclastie amusée à malmener le patrimoine…
Mais le livre existant sous une forme matérielle extérieurement au jeu se décline aussi sous d’autres formes, du scénario permettant l’élaboration du jeu, dont on peut questionner la forme et les spécificités génériques (à l’instar des scénarios de films de plus en plus accessibles au public), à la notice ou au « livre du jeu », et aux textes sur le jeu, analyses écrites pouvant elles-mêmes se prêter à l’analyse littéraire. De même que certains youtubeurs se caractérisent par une manière « littéraire » (notamment dans leur sophistication stylistique) de parler du jeu vidéo, il y a sans doute une manière « littéraire » d’écrire sur le médium, qui peut avoir son intérêt propre.
Le jeu vidéo peut même devenir livre quand il subit une novélisation, c’est-à-dire une transposition écrite d’une intrigue ou d’un univers vidéoludique. Les franchises Warcraft ou Assassin’s Creed ne sont que des exemples notables de jeux dont l’univers a été nettement développé dans des romans, des bandes dessinées… Figer un contenu interactif n’apparaît-il pourtant pas comme une régression du jeu à la narration la plus linéaire, dans des livres qui seraient davantage pensés comme des produits dérivés, moins chers et moins risqués que le développement d’un jeu ? Ou ces productions ambitionnent-elles une qualité narrative et une exploration de problématiques dont le jeu vidéo serait moins capable, à moins de devenir péniblement bavard ? La transmédialité faciliterait-elle alors, selon la logique par exemple analysée par Daniel Peyron, la volonté du jeu à « faire monde », en en développant l’univers sous une forme plus à même d’en poser le cadre ?
Il existe enfin un livre matériel in-game aux statuts divers, MacGuffin de l’intrigue, simple objet de quête, ou lettres, journaux, romans, essais et manuels divers, prétendument écrits par les personnages de l’univers diégétique et offrant parfois une connaissance encyclopédique de cet univers (songeons aux milliers de pages pouvant être lues dans un Elder Scrolls) ; livres dont la variété générique (du journal du héros à la somme historique), l’inventivité et le style peuvent faire d’intéressants pendants à la variété et à l’éventuelle qualité des productions littéraires du monde réel. Même les « manuels », dont l’utilité se limite souvent dans les RPG à augmenter les statistiques du joueur, peuvent obéir à certaines logiques : sont-ils liés à la caractéristique qu’il améliore ? sont-ils textuels ou immédiatement assimilés par le personnage ? s’ils apportent des connaissances, celles-ci ne concernent-elles que le monde du jeu ou peuvent-elles donner une leçon transposable dans le monde du joueur, à la manière des livres de recettes que l’on pourrait souvent suivre à la lettre, quand ils ne participent pas à leur manière à l’élaboration du monde diégétique par des ingrédients n’appartenant pas au nôtre.
Naturellement, la littérarité peut être appréciée indépendamment de l’objet « livre », que ce soit dans les dialogues, les ambiances, une appréhension particulière du gameplay… Cet élargissement des perspectives autorise même l’hypothétique constat d’un « retour du littéraire », par exemple dans le retour en grâce de la forme scriptée du point and click ou dans des entreprises plus expérimentales, comme celles cherchant à traduire l’ambiance et la personnalité d’écrivains (Bientôt l’été« d’après » Marguerite Duras, Californium « d’après » Philip K. Dick…). Il est ainsi même permis de considérer que certains jeux d’ambiance dénués de texte écrit ou dit expriment mieux une « littérarité » qu’un text-RPG !
L’observation d’une « littérarité » du jeu vidéo ainsi définie (ou justement à définir) n’est donc pas une manière de prendre parti pour une approche narratologique du jeu vidéo contre une théorie ludologique qui soutiendrait une interactivité exclusive. Malgré la proximité lexicale de ces termes, il est évident que la littérarité n’est pas plus réductible à la narratologie que l’interactivité à la ludologie, mais que l’apparence d’antithèse entre ces deux interprétations et leur usage combiné est une source d’analyses révélatrice et stimulante.
Ces pistes de recherche ne sont pas exhaustives, mais toute communication devra s’intéresser à la relation entre le jeu vidéo et la notion de littérarité, notamment à travers les questions de la « valeur » littéraire des textes liés au jeu vidéo, ou aux modalités vidéoludiques de présence du « livre », au sens le plus matériel comme le plus figuré. Dans le cas des analyses particulières de jeux, on privilégiera les propositions cherchant à élargir le propos vers des considérations d’ordre plus théorique.

Source : Paul-Antoine Colombani, Guillaume Grandjean et Siegfried Würtz

Soutenance de thèse : “Les fêtes nouvelles. Enquête sur les idéaux de la société ouverte et leur mise en scène: Paris 1981-2014”

La soutenance de la thèse “Les fêtes nouvelles. Enquête sur les idéaux de la société ouverte et leur mise en scène: Paris 1981-2014” de Charitini Karakostaki aura lieu le samedi 24 mars 2018, à 9h00, dans la salle 13 au 105, Boulevard Raspail, Paris.

La thèse porte sur la mise en place des nouvelles manifestations festives en France, et plus particulièrement à Paris, depuis les années 80. Ces fêtes marquent un déplacement par rapport aux fêtes « traditionnelles » qui étaient en grande partie organisées autour des concepts de sacré et de nation. Nourri par une observation ethnographique de plusieurs années, ce travail met en évidence une multiplicité de facettes des fêtes nouvelles: les processus de conceptualisation et de création par les autorités publiques ; leur gestion et mise en œuvre par des managers culturels ou par des associations et des collectifs ; l’invention de nouvelles formes rituelles ou l’adaptation de plus anciennes ; les mises en scène urbaines et l’emploi des codes distinctifs ; l’appropriation de ces fêtes par la société et les différents débats qu’elles ont soulevés. Chacune des trois parties de la thèse est consacrée à une fête. Une place majeure est réservée à la Fête de la musique, la Marche des fiertés et la Nuit blanche, sans pour autant passer sous silence d’autres fêtes résolument nouvelles et d’envergure, telles que la Capitale européenne de la culture et les Allumées de Nantes, permettant de mieux saisir les mutations qui s’opèrent au niveau européen. Enfin, s’appuyant sur la thèse classique de Durkheim, ce travail propose d’envisager ces fêtes comme points d’entrée pour appréhender les idéaux de la société ouverte. L’intention affirmée des organisateurs de mettre en place une nouvelle conception du vivre ensemble et du lien social, est à bien des égards l’occasion de célébrer une société française et européenne, pacifique, réconciliée et tolérante.

Jury

M. Luc Boltanski (Directeur de thèse), EHESS
M. Laurent Jeanpierre, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis
M. Luca Pattaroni, Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne
Mme Anne Raulin, Université Paris-Nanterre
M. Claude Rosental, CNRS

La gamification de la société : vers le régime du jeu

The conference “La gamification de la société : vers le régime du jeu”(The Gamification of Society: Towards the Game System) will take place in Paris on December 6 and 7, 2018. This conference proposes to bring together researchers working on gamification in various fields: health, education, citizenship, work, relations social practices, scoring practices applied to individuals and their practices, etc. to avoid the traps of segmentation by questioning the social meaning of gamification and the trivialization of game forms for non-playful practices.

Download the call for papers

Source : Emmanuelle Savignac

New issue and Call for contributions of “Sciences du jeu”

The 8th issue of the journal “Sciences du jeu” is online at http://journals.openedition.org/sdj/821. It deals with the topic of “Spaces of the game, spaces at play”.

A new call for papers has been launched for the 12th issue at http://journals.openedition.org/sdj/893. It’s about “Game and animation”.

See the call for papers here.

Conference “L’urbanisme, l’architecture et le jeu vidéo : que fabrique le « game design » ?”

The conference “L’urbanisme, l’architecture et le jeu vidéo : que fabrique le « game design » ? ” will take place on March 29 and 30, 2018 in Villeneuve-d’Ascq, France.

Summary

The changing relationships and boundaries between urbanism, architecture and video games are at the heart of the questions of these days of study. The new, deep and lasting changes in these areas reveal the interest, indeed the urgency, of a reformulation of this interaction between the thoughts of space and the phenomena of video-games.

1. The video game as narrative of the territories

  • Simulation of historical experiences
  • Augmented reality and meta-territory
  • Territorial mark and video-game culture

2. From territorial mediation to territorial action, empowerment and video games

  • Open-source, modding and participation
  • Serious-games, persuasive games, information and expression
  • From the sandbox game to Computer Aided Design

3. Game design and manufacture of the city, the territory

  • Third-party software, third-party locations and professional gateways
  • Geographic Information System, Big Data, BIM and Game Design
  • Early access and urban project management

How

Proposals for communication in the form of a summary (with a maximum of 3000 characters and indicating which of the 3 points concerns the communication project) should be sent by email,

before February 15, 2018

to prevot.maryvonne@neuf.fr; jennifer.buyck@univ-grenoble-alpes.fr; e.monin@free.fr; nicolas.douay@gmail.com; jeremy.chauvet@hotmail.com

Final texts and / posters must be sent before March 15, 2018.

Download the call for papers

Appel à projets – GIS “Jeu et Sociétés” (2017-2018)

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Appel à projets 2017-2018

Créé en 2013 et soutenu par la FDJ, le Groupement d’intérêt Scientifique — GIS — « Jeu et sociétés » regroupe les Universités Paris 13 SPC, Paris Nanterre, Paris Descartes et, depuis cette année, Paris Sorbonne. Son objectif ? Regrouper des enseignants-chercheurs et des chercheurs dans les domaines des Lettres et des Sciences Humaines et Sociales (LSHS) et leur permettre de mener des recherches et de diffuser des connaissances sur le phénomène du jeu et de ses enjeux. En matière de recherches-actions, les trois premières années ont été fécondes. Ainsi, depuis 2013, le GIS « Jeu et Sociétés » a financé : 2 ouvrages, 6 colloques et 26 projets de recherche sur le jeu et ses enjeux.

Dans le cadre de ses actions de soutien à la recherche scientifique sur le jeu, le GIS « Jeu et sociétés » lance cet automne la 4e édition de son appel à projets en privilégiant, cette année, la thématique « Sports, paris et paris sportifs ». L’appel à projets reste par ailleurs ouvert à tous les sujets en lien avec le jeu.

Nature et montant des subventions

La convention constitutive du GIS précise que les actions concernées par les appels à projets portent sur : l’aide à la réalisation de missions (contribution au financement de masters, doctorats, postdoc ou prise en charge de certains frais de recherche) ; l’aide au renforcement du lien entre la société civile (associations, ludothèques…) et les lettres, sciences humaines et sociales ; l’aide à la réalisation de journées d’étude et/ou colloques sur le jeu ; l’aide à la traduction en langue étrangère d’articles sur le jeu (si lesdits articles ont déjà été publiés en France) ; l’aide à l’achat d’équipements (logiciels…).

Une subvention maximale de 4000 euros pourra être attribuée par projet.

L’appel à projets est clos.

Publication des résultats : mi-février 2018

APPEL À PROJETS

TÉLÉCHARGER L’APPEL À PROJETS

The renewal of SIG “Jeu et Sociétés”

The SIG “Jeu et Sociétés” bringing together the Paris 13, Paris Descartes and Paris Nanterre universities welcomes the Université Paris-Sorbonne (UFR Littérature française et comparéée) as new member. The SIG now has four member universities.

The SIG has been progressing for three years. Since 2013, it has funded 2 books, 6 conferences and 26 research projects on gambling and its issues. The website Ludocorpus, which has recorded an average of more than 20,000 visits per month, has become not only an platform of information diffusion but also a referencing center for scientific productions and publications on game.

For the past three years, the partnership between SIG and FDJ respected the principle of independence of the research. The Scientific Council, the only governing body of the SIGw, is composed entirely of scientific researchers. FDJ has an advisory role and does not intervene in decision-making, in order to prevent any conflict of interest.

The knowledge of the game goes beyond languages and disciplinary boundaries, the SIG “Game and Societies” is a solid proof of that. In order to extend their original, fruitful and precious partnership, the GIS and FDJ decide to strengthen their relationship by renewing the agreement for the next three years (2017-2019).

Video games: the cultural industry of the twenty-first century?

The Department of Studies, Foresight and Statistics of the Ministry of Culture publishes, in co-edition with the Presses de Sciences Po,  “Video games: the cultural industry of the twenty-first century?”

Summary
At the turn of the century, video games emerged as a major sector alongside traditional cultural industries such as book publishing, recorded music, cinema and television. Relying on an anthropological point of view and driven by a wave of technological innovations, the gaming has been renewed in a few decades to adapt to new reading terminals, from the video game console to the mobile phone. Video games have become ubiquitous.
The economy of this industry is barely known, still little explored. Therefore, this book shows an overview of the sector. It makes it possible to understand how and by which actors the video games are conceived, produced and disseminated, what are the specific issues to this globalized sector (network effects, Internet, important obligatory costs, renewal of fast terminals, communities’ power , globalization, etc.) and how they are deployed on different continents.
By reinventing all the links of the cultural industries – processes of creation, production, distribution and monetization – by developing from the outset on a global scale, the video game industry is a reflection of technical, industrial, economic transformations, driven by the digital revolution so that it could become a possible horizon of cultural industries.
By their global, planatory and omnipresent dimension, can video games become the cultural industry of the 21st century?

More.

New work « Le travail de la gamification. Enjeux, modalités et rhétoriques de la translation du jeu au travail » released

The collective work “Le travail de la gamification. Enjeux, modalités et rhétoriques de la translation du jeu au travail”(The work of gamification. Issues, modalities and rhetoric of the translation of the game at work)is released, directed by Yanita Andonova, Pierre Lenel, Anne Monjaret, Aude Seurrat and Emmanuelle Savignac at Editions Peter Lang.

See more about the work.

Symposium “Play between the Middle Ages and modernity”

The symposium “Play between the Middle Ages and modernity” will take place on 17 and 18 November 2017 in Treviso, Italy. It proposes a historiographic and new critical interpretation of the ethical culture of the game as form and norm of social life in the history of medieval Europe (14th-17th century).

Website of Symposium

Symposium Program

Call for papers RESET: Gender and the Internet, ordinary uses under the imaginary

RESET is a journal that considers the Internet as a field of inquiry and a research object for the understanding of the social world.

A call for papers has been launched. For this eighth issue, the journal focuses on “Gender and the Internet, ordinary uses under the imaginary”. The deadline for submitting proposals is November 1st 2017. Proposals must be written in French or in English.

Download the call for papers(in French)

Selfie or Identity Games

Ludocorpus publishes an article written by Bénédicte Pierron and Dominique Desjeux which is entitled La pratique du selfie ou les jeux identitaires du je (The practice of selfie or the identities games of I)


Authors :
Bénédicte Pierron, graduate ISG, master of semiotics, PhD student at NIMEC (Rouen)
Dominique Desjeux, anthropologist, professor emeritus at Paris Descartes University, Sorbonne Paris Cité.

Call for papers of the magazine “Psychotropes”

The magazine Psychotropes is looking for articles on the subject of gambling (of chance and money, Internet, videos etc.) and addiction “emanating from the LSHS.
” jeu (de hasard et d’argent, Internet, vidéos etc.) et addiction” émanant des LSHS.

Contact : Centre de documentation de l’Hôpital Marmottan

Mail :  documentation.cmm@wanadoo.fr

(Français) Appel à proposition de la revue ethnographiques.org

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Le site portail ethnographiques.org vient de lancer un appel à proposition pour la revue ethnographiques.org dont la thématique est “Jouer avec les animaux”.

Cliquer ici pour télécharger l’appel.

Broadcast with Elisabeth Belmas on Europe 1

Ms. Elisabeth Belmas, general secretary of the GIS “Jeu et Sociétés”, takes part in a live broadcast on Radio Europe 1 on Monday 6 March 2017 at 10:10 am.

Ms. Belmas is professor of modern history at the University Paris 13, specialist in the history of games, and has published Jouer autrefois. Essai sur le jeu dans la France moderne (Play in days of yore. Essay on the game in modern France). She is also a historian of health and disease.

In January 2017, she is awarded by the University of Salerno the Giuseppe Imbucci Prize 2017 which rewards works on public gaming.

Call for papers – Colloquium Ludovia 2017

The Ludovia scientific colloquim dedicated to digital objects and practices will be held from Tuesday 22 to Thursday 24 August 2017 in Ax les Thermes (Ariège – France). For its thirteenth edition, the colloquium Ludovia as a place of exchange and reflection continues its questioning in digital in educational and / or ludic practices. Whether in production or in reception, the achievements are synergistic crucibles implying multidisciplinary approaches (arts, Computer science, Learning sciences, Cognitive science, Communication sciences, etc.).

Themes

  • The educational world enhances the use of communicative tools starting from kindergarten with crossing goals: bring families, learners and the institution closer, increase students’ participation, etc. Sharing, exchanging, contributing and participating would promote the active pedagogy because of the need for a medium accessible to all. What are the perspectives of these rewarding actions?
  • Video games are played in a network. To play is often to contribute to the construction of the universe of the game, if only by populating it with the animated character of the player. At the same time, the game promotes shared behavior and sociality that can extend beyond the screen. Could the recreational contract be based on sharing, exchange, contributions and participation?
  • Internet and social networks are vectors mobilizing the notions of sharing, exchange, contribution and participation. That would be their raison d’être. However, practices and uses question these values put forward by marketing. The uses are diverse and sometimes digress. It would therefore be useful to question what the framework given by the exchange and contributory approaches can allow, as behavioral and societal adaptations.
  • Cultural and artistic consumption creates the aesthetic experience and attracts the attention of others’. For the artist to weave a link with the receiver of the work, sharing, exchanging, contributing and participating got together. In museums and extra-mural, multi-media devices promote the participation of everyone. Do these proposals for sharing, exchanges and contributions increase the role of the viewers of the paintings?
  • The world of artistic creation sees the author’s place in question in favor of collectives. If the diffusion tends to question the traditional intermediaries, the production also finds new tools of sharing with the fabrication laboratories and a new creative orientation with the culture maker which adds value to the collaboration.

Proposals must be sent by e-mail before 15 March 2017 to ludovia2017@free.fr

Call for papers

See the announcement on the Calenda website.

Study Day: Sport & Video Games

As part of the second International Body Week (June 26-30, 2017), the TEC laboratory (EA 3625) will organise a multidisciplinary study day (June 28) at the UFR STAPS at Paris Descartes University entitled:

SPORT & VIDEO GAME
RELATIONS, USES AND PRACTICES

Expected contributions are a resumé for oral communication only. The proposed format may contain the following sections: title of the paper, keywords, introduction, objective, method, discussion, conclusion. However, you can choose another format and other sections if you wish. The deadline for submission of abstracts is March 15, 2017.

Download the call for papers.

 

Call for projects of GIS « Jeu et sociétés » (2016-2017) – Money games and games of chance

Créé en décembre 2013, le GIS « Jeu et Sociétés » réunit les universités Paris Descartes, Paris Ouest Nanterre La Défense, Paris 13-SPC et FDJ. Il a pour mission d’encourager les travaux sur le jeu en sciences humaines et sociales dans le cadre du territoire français, afin de mieux cerner les phénomènes culturels, économiques et sociaux associés au secteur du jeu d’argent mais aussi au jeu en général. Dans le cadre de ses actions de soutien à la recherche scientifique sur le jeu, le GIS « Jeu et société » lance la troisième édition de son appel à projets annuel en privilégiant, cette année, les thématiques qui traitent des jeux de hasard et d’argent.

La convention constitutive du GIS précise que les actions concernées par les appels à projets portent sur : l’aide à la réalisation de missions (contribution au financement de masters, doctorats, post-doc ou prise en charge de certains frais de recherche) ; l’aide au renforcement du lien entre la société civile (associations, ludothèques…) et les lettres, sciences humaines et sociales ; l’aide à la réalisation de journées d’étude et/ou colloques sur le jeu ; l’aide à la traduction en langue étrangère d’articles sur le jeu (si lesdits articles ont déjà été publiés en France) ; l’aide à l’achat d’équipements (logiciels…).

Une subvention maximale de 4000 euros pourra être attribuée par projet.

La date limite du dépôt de candidature est reportée au 15 janvier 2017.

Vous pouvez télécharger l’appel à projets ici.

Date limite du dépôt de candidature : 15/01/2017

Publication des résultats :  février 2017

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Call for papers – Annual Congress of humain sciences 2017 Canadian Game Studies Association (CGSA)

Call for papers – Annual Congress of humain sciences 2017 Canadian Game Studies Association (CGSA)

Le colloque annuel de l’Association canadienne d’études vidéoludiques (CGSA/ACÉV) aura lieu du 31 mai au 2 juin 2017 à Toronto, Ontario, dans le cadre du Congrès des sciences humaines. Le thème du Congrès cette année est « L’épopée d’une histoire : 150 ans vers l’avenir ».

Nous invitons les chercheurs-es de toutes les disciplines travaillant sur les jeux vidéo ou sur les jeux traditionnels à soumettre une communication. Pour rester dans l’esprit du thème du Congrès, nous vous invitons à soumettre des communications qui portent sur l’avenir des études vidéoludiques pour les cinq, 10 ou même 150 prochaines années. Quelles nouvelles théories, approches ou méthodologies devront être créées? Quels seront les impacts des changements démographiques, sociaux, géographiques et culturels sur les études vidéoludiques? Nous encourageons les étudiants-es de cycles supérieurs à soumettre une proposition.

Propositions:

Cette année, nous acceptons quatre formats de communication.

Proposition de communication individuelle

Veuillez soumettre un résumé anonyme d’au plus 500 mots (excluant les références)

Panel

Veuillez soumettre un résumé de 500 mots de l’ensemble du panel et une description de chaque présentation individuelle de 250 mots. L’organisateur ou l’organisatrice du panel doit rassembler tous les documents et les joindre en une seule proposition via Easy Chair. Lors de la soumission à Easy Chair, l’organisateur ou l’organisatrice doit être indiqué comme le premier auteur et les autres participants du panel comme des co-auteurs.

La soumission de propositions de panels interdisciplinaires est encouragée, ainsi que l’organisation de panels conjoints avec d’autres associations de recherche. L’ACÉV accueille les propositions de panels conjoints avec l’ACEC (Association canadienne d’études cinématographiques) et la SCHN (Société canadienne des humanités numériques).

Veuillez indiquer clairement si le panel que vous soumettez est en partenariat avec une autre association. Tous les participants du panel doivent être membre d’au moins une de ces associations.

Démonstration de jeux

L’ACÉV invite les concepteurs critiques, les personnes en recherche-création et autres concepteurs de jeux à soumettre leur travail pour une démonstration de jeux. Veuillez soumettre une description de 250 mots de votre jeu et inclure la liste de l’équipement et de l’espace requis pour la démonstration.

Travail créatif / Atelier / Autres formats

L’ACÉV accueille les autres types de soumissions, notamment les ateliers, les tables rondes, etc. Veuillez contacter les organisateurs et les organisatrices du colloque ACÉV 2017 avant la date limite en offrant un bref résumé de votre proposition, l’équipement nécessaire et une approximation du temps requis pour votre activité.

Date limite pour soumettre votre communication : 10 janvier 2017.
Veuillez soumettre toutes vos propositions via Easychair Le Service des Technologies de l’Information de l’UdeS veut vous mettre en garde contre “gamestudies.us12.list-manage1.com” qui semble être une tentative de fraude envers https://easychair.org/conferences/?conf=cgsa2017

Les co-présidentes et co-président de l’ACÉV 2017 Felan Parker (felan.parker@outlook.com) et Jennifer Jenson (jjjenson@gmail.com). Le coordinateur sur place est Daniel Joseph.

 

Annual Symposium History of the game 2017

Annual Symposium History of the game 2017

Splendeur(s) et misère(s) des genres (vidéo)ludiques

Montreal, June 28-30th 2017

www.sahj.ca

Les problématiques associées à l’histoire et à l’évolution des genres traversent plusieurs disciplines et jalonnent le développement de plusieurs médias. Dans le champ de la littérature, par exemple, les travaux de plusieurs théoriciens dédient une place particulière aux questions reliées aux genres; notamment les travaux de Todorov (Introduction à la littérature fantastique, 1970), de Fowler (Kinds of Literature: An Introduction to the Theory of Genres and Modes, 1982) et de Genette (Introduction à l’architexte, 1979; Théorie des genres, 1986). Du côté du cinéma, l’étude des dimensions génériques fait également l’objet de plusieurs ouvrages théoriques. C’est le cas, entre autres, des contributions de Tudor (Theories of film, 1979), d’Altman (Film/Genre, 1999), de Neale (Genre and Hollywood, 2000) et de Moine (Les genres du cinéma, 2002). Comme pour ces disciplines, l’étude des genres s’impose aussi pour le jeu et le jeu vidéo. Force est d’admettre que les étiquettes génériques comme «jeux de plateforme», «jeux de tir à la première personne», «jeux d’aventure», «jeux d’action» ou encore «jeux de stratégie en temps réel» définissent en partie les horizons d’attentes et les dynamiques des échanges entre les joueurs, les développeurs et les journalistes. Pourtant, il existe encore peu de littérature savante intéressée aux genres (vidéo)ludiques, sans compter la carence alarmante d’études sur les genres dans le contexte des jeux de plateau (où l’on ne remarque que la revue Analog Game Studies de Trammell, Torner et Waldron, 2016). Seulement quelques auteurs ont dédié un ouvrage entier à la question (Computer GamesText, Narrative and Play  de Carr et al. en 2006; Dungeons and Desktops: The History of Computer Role-Playing Games de Barton en 2008; Horror Video Games de Perron, 2009; Guns, Grenades, and Grunts: First-Person Shooter Games de Voorhees, Call et Whitlock en 2012). Autrement, la documentation sur le sujet se disperse à travers des articles scientifiques («Genre and Game Studies: Toward a Critical Approach to Video Game Genres» d’Apperley en 2006; «Video Game Genre, Evolution and Innovation» d’Arsenault en 2009; «Generic Structures, Generic Experiences: A Cognitive Experientialist Approach to Video Game Analysis» de Gregersen en 2014), des chapitres d’ouvrages collectifs (The Medium of the Video Game de Wolf en 2001) et des sections de thèses («Games without Frontiers Methods for Game Studies and Design» de Järvinen en 2008; «Story as a Function of Gameplay in First Person Shooters and an Analysis of FPS Diegetic Content 1998-2007» de Pinchbeck en 2009).

La dissémination des études génériques est symptomatique de la démultiplication et de l’imprécision de la notion de genre en elle-même (par exemple, la typologie de Mark J.P. Wolf compte à elle seule une quarantaine de genres). La prolifération des classifications soulève toujours plus de questionnements qu’elle n’apporte de réponses. Il n’en reste pas moins que le genre demeure un outil de communication et de classification fonctionnel dans plusieurs communautés. C’est ce qui mènera Arsenault, dans sa thèse de doctorat consacré au sujet intitulée «Des typologies mécaniques à l’expérience esthétique: fonctions et mutations du genre dans le jeu vidéo», à définir le genre non pas comme un phénomène structurel, mais plutôt comme un phénomène discursif découlant de la «cristallisation temporaire d’un consensus culturel commun» (2011, p. 334). C’est bien parce que les caractéristiques d’un genre relèvent d’un consensus – et non pas d’une autorité spécifique ou d’un structuralisme rigide – qu’une myriade de formes génériques apparaît, disparaît et réapparaît sous des morphologies ou des appellations différentes (qu’on pense au first-person shooter, d’abord connu comme maze game ou 3D maze game puis comme Doom-like, avant de se décliner en first-person tactical shooter ou autres dénominations plus précises; ou encore au cas du jumping game qui peut devenir un action-adventure, puis un platformer et enfin un Metroidvania). Or, si certains genres vidéoludiques jouissent d’un consensus fort, d’autres suscitent davantage de contestation et souffrent d’un manque de reconnaissance (c’est le cas des walking simulators, des serious games, des art games, des hidden object games ou encore des jeux érotiques). Cette dynamique transformative et discursive se trouve au cœur des processus d’innovation, de réitération et de ruptures qui animent et redéfinissent perpétuellement les contours des genres.

Afin d’éclaircir la multidimensionnalité des ramifications génériques, l’édition 2017 du symposium est dédiée à l’exploration historique et théorique des genres ludiques et vidéoludiques. Nous invitons les chercheuses et les chercheurs à soumettre une proposition qui fait écho aux questionnements énoncés dans l’un des trois axes proposés:

1er axe : Forme et expérience des genres

Le premier axe du colloque adopte une perspective historique sur les transformations formelles et expérientielles des genres (vidéo)ludiques. Si un genre, suivant Thomas Schatz (Hollywood Genres, 1981), offre un éventail d’expression aux créateurs et un éventail d’expériences aux consommateurs, il convient d’étudier les mutations dans ces expériences et ces formes expressives au fil de l’histoire. L’objectif est d’interroger la généalogie des genres en termes de jouabilité, d’esthétique, de thématique, d’iconographie, d’hybridation, de remédiation, de plateformes, etc. Les questions relevant de cet axe peuvent prendre les formes suivantes :

  • De quelle manière peut-on ou doit-on historiciser les spécificités formelles d’un genre (vidéo)ludique, sachant que celles-ci sont multiples, changeantes et souvent hybrides ?
  • Quels rôles jouent les développements technologiques dans l’émergence, l’évolution ou le déclin des genres ?
  • Comment l’histoire des genres (vidéo)ludiques est-elle traversée par la remédiatisation de motifs formels issus d’autres médias ou d’autres activités ludiques ?
  • Comment les approches formalistes ou narratologiques peuvent-elles s’engager dans la micro-analyse de formes ludiques afin de renouveler le savoir historique sur les genres ?
  • Quelle place accorder aux sous-genres « disparus » ou « marginaux » dans l’historiographie plus large des genres ?
  • De quelle manière les récentes innovations ou réitérations génériques peuvent-elles dynamiser le regard historique sur le passé, le présent et le futur des genres ?
  • Quelles sont les avenues possibles pour remettre en question les continuités et les ruptures génériques « dominantes » afin d’établir des trajectoires historiques alternatives ?

 

2e axe : Discours et communautés autour des genres

Le deuxième axe du colloque se veut une exploration des logiques discursives qui animent l’histoire et l’historiographie des genres (vidéo)ludiques. Si l’on souscrit à la thèse d’un Andrew Tudor (1979) qui considère qu’un genre ne décrit jamais une réalité formelle d’objets, mais plutôt une idée construite collectivement et socialement, on peut se demander comment une même expérience ludique (ou une suite d’expériences à travers une période historique donnée) est décrite successivement par une communauté ou synchroniquement par plusieurs communautés au sein du paysage évolutif de l’industrie du jeu vidéo. Il s’agit de s’intéresser à la manière dont les discours dynamisent, négocient ou reflètent le consensus culturel commun autour des genres. Les questions relevant de cet axe peuvent prendre les formes suivantes :

  • Suivant quelles logiques les différentes communautés (joueurs, journalistes/critiques, concepteurs, universitaires, artistes, publicitaires, etc.) produisent-elles des discours sur les genres (vidéo)ludiques et quels aspects du genre constituent l’objet de leur discours ?
  • Quelles sont leurs conditions d’expression (outils, plateformes, publics cibles, intérêts, formats d’expression, stratégies communicatives, etc.) et comment celles-ci participent-elles à la construction discursive des genres ?
  • Comment chaque communauté développe-t-elle une vision singulière du genre (son apparition, son évolution, son déclin, sa renaissance, etc.) et de quelle manière pouvons-nous tenir compte d’une pluralité des visions dans une perspective historique ?
  • Quels sont les rapports de pouvoir, relations d’influence, échanges et transferts entre les diverses communautés qui parlent des genres et quelle place cette discussion occupe-t-elle?
  • Comment les jeux ou les jeux vidéo eux-mêmes peuvent-ils être utilisés comme moyen de produire un (méta)discours ou un commentaire sur les genres (vidéo)ludiques ?

 

3e axe : Appropriation, circulations et détournement des genres

Le troisième axe du colloque compte examiner le rôle des pratiques culturelles dans le déploiement historique des genres (vidéo)ludiques. L’appropriation peut se faire en aval comme en amont; on peut penser aux conversions ou remakes clandestins de fans qui créent des niveaux de Super Mario Brosà la difficulté extrême, et qui trouve maintenant un portail corporatif sanctionné pour poursuivre cette pratique dans Mario Maker, ou à l’émergence du MOBA (Multiplayer Online Battle Arena) à partir d’une carte de Warcraft IIIDefense of the Ancients. Or, diverses autres formes de circulation existent; on a souvent décrit la 4e édition de Donjons & Dragons comme étant une transposition du MMORPG (Massive Multiplayer Online Role-Playing Game) vers le jeu de rôle sur table et les critiques ont été nombreux à remarquer des séquences de first-person shooter au sein de films où il s’agissait d’une évidence (Doom, Andrzej Bartkowiak, 2005) ou d’un choix artistique plus singulier (Elephant, Gus Van Sant, 2003). L’étude du prolongement des genres à travers divers modes d’appropriation, de circulations et de détournement permettra d’évaluer les effets rétroactifs de la créativité culturelle sur les genres eux-mêmes. Les questions relevant de cet axe peuvent prendre les formes suivantes :

  • Quels rôles jouent les stratégies d’appropriation des jeux dans la création, l’hybridation ou la disparition des genres ?
  • Comment les genres (vidéo)ludiques se prolongent-ils à travers diverses pratiques ou productions culturelles qui sont périphériques aux jeux ou aux jeux vidéo (fan artcosplaye-sportmodding, walkthroughs, guides de stratégies, chaîne de webdiffusion, etc.) ?
  • Qu’est-ce que les méthodes de détournement (tricherie, piratage, utilisation de programmes-tiers, chasse aux glitchesspeedrunning, le griefing/trolling, etc.) ont à révéler sur l’histoire des genres, ses acteurs, ses objets, ses dynamiques, ses trajectoires alternatives, son écriture, etc. ?
  • Comment certaines formes génériques cristallisées dans les jeux ou les jeux vidéo sont-elles remédiatisées ou réemployées par d’autres activités ludiques ?
  • Comment relever les défis historiographiques que représentent les différents modes d’appropriation et de détournement pour l’histoire des genres (vidéo)ludiques ?

Conférenciers invités

  • Andreas Gregersen, professeur agrégé au Department of Media, Cognition, and Communication de l’University of Copenhagen.
  • Gerald Voorhees, professeur adjoint au Departement of Drama and Speech Communications de l’University of Waterloo.
  • Invité/e surprise.

 

Caractéristiques du symposium

  • Événement ludique : Laser Quest.
  • Publication d’articles choisis dans un journal universitaire.
  • Tarifs hôteliers préférentiels pour les participants.
  • Situé près du centre-ville et du Quartier des Spectacles.
  • 38ème festival international de Jazz de Montréal.

Propositions

  • 500 mots, plus bibliographie.
  • SVP, faites parvenir votre proposition anonymisée à <GameHistoryMTL@gmail.com>.
  • Date limite pour la réception des propositions : 1er février 2017.
  • Les propositions seront évaluées à l’aveugle par les organisateurs avec le soutien du comité scientifique (www.sahj.ca).

L’édition 2017 du symposium Histoire du Jeu est un projet réalisé en collaboration avec la Faculté des Arts et des Sciences de l’Université de Montréal, LUDOV (Laboratoire Universitaire de Documentation et d’Observation Vidéoludiques, Université de Montréal), Homo Ludens (UQAM) et TAG (Technoculture, Arts and Games, Université Concordia).

Sciences du jeu (2016, N° 6) : L’art en jeu ou le jeu de l’art

The sixth issue in 2016 of the revue “Sciences du jeu” is published.

Click here to go to the page 

New update for Ludocorpus app

New update for Ludocorpus app is available !

For more information, click here

It includes the new Ludo Map (for more information : https://2015-2018.ludocorpus.org/nouveau-la-carte-ludo/)

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You’ll be able to check all places related to the game on your smartphone or tablet.

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The places are listed,

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or shown on a interactive map.

 

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You can also get the itinery to the place you choose from where you are.

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You can add places to your Favorites as well.

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This update has also improveed the performance of the Intelligent Agenda.

 

 

Revue : Les jeux vidéo : terrain philosophique ?

Si le jeu a été pensé depuis Aristote, et si le jeu vidéo lui-même a fait l’objet de récentes théorisations avec le célèbre ouvrage de Matthieu Triclot, Philosophie des jeux vidéo, il importe de poursuivre l’élaboration conceptuelle nécessaire pour saisir la spécificité des pratiques vidéoludiques, et la façon dont elles interrogent la philosophie. C’est l’ambition des contributeurs de ce dossier d’analyser d’une part ce que le vidéo apporte de spécifique au ludique, et d’autre part ce que les jeux vidéo dans leur ensemble apportent d’inédit aux questions philosophiques traditionnelles.

Pour une présentation détaillée des problématiques du dossier, vous pouvez consulter son introduction.

L’INTEGRALITE DU DOSSIER EST ACCESSIBLE EN LIGNE

Liste des contributions :

Martine Robert, « Le dispositif vidéoludique comme mode d’exposition à une situation de manière distanciée », où la distinction bergsonienne entre sensation et perception est repensée à l’aune des jeux vidéo.

Julie Delbouille, « Négocier avec un corps virtuel. Apports phénoménologiques à l’étude de la relation au corps dans le jeu vidéo. », réflexion phénoménologique sur l’articulation entre le corps « propre » et le corps virtuel de l’avatar.

Laurent Muller « Pourquoi le réalisme ? Vers une nouvelle mimésis. », où l’on analyse les conséquences ludiques, esthétiques et éthiques de la tendance des jeux vidéo à l’ultra-réalisme.

Jean-Daniel Thumser « L’hyperréalité des jeux vidéo : phénoménologie d’un monde qui n’existe pas ? », où l’on se trouve interrogée l’affirmation simpliste selon laquelle les jeux vidéo représentent une fuite du réel.

Maude Bonenfant et Dominic Arsenault « Dire, faire, être: éthique, performativité et rhétoriques procédurale et processuelle dans les jeux vidéo », où l’on s’intéresse à la façon dont les jeux vidéo peuvent transmettre un contenu moral au moyen d’une rhétorique procédurale et processuelle.

Cédric Astay  « Morale, délibération et responsabilité dans les jeux vidéo », où se trouve décrite la pauvreté de l’engagement moral dans l’univers vidéoludique, ainsi que la façon dont les jeux vidéo peuvent devenir de véritables expérimentations en morale.

Tristan Bera, « Conscientisation de l’acte dans Life is Strange de Dontnod », réflexion sur la capacité d’un jeu vidéo en particulier, Life is Strange, de modifier notre rapport aux conséquences de nos actions, et sur l’acception du regret.

Yannick Kernec’h, « De l’angoisse de la mort dans les jeux vidéo, ou la possibilité d’une expérimentation vidéoludique de la finitude », tentative de tracer les limites d’une expérience de la finitude dans les jeux vidéo.

REMY SOHIER, « L’expérience émersive du jeu vidéo. Le cas d’une création vidéoludique portant sur la difficulté à s’approprier le vécu d’un migrant », où le potentiel « d’émersion » et de prise de conscience des jeux vidéo est exploré.

REMI CAYATTE , « Cannon Fodder, le jeu de guerre antimilitariste », où l’on comprend comment un jeu peut, sans transmettre de message explicite, critiquer la guerre par ses structures seules.

JULIE DESCHENEAUX, « Réflexion queer sur les communautés furry et cosplay. Enjeux de l’identité sexuelle dans le jeu vidéo », ouverture sur les communautés furry et cosplay, proches des jeux vidéo, exemple d’identités construites.

JOHANN CHATEAU-CANGUILHEM, « L’implication soma-esthétique dans les jeux vidéo », où est esquissé le potentiel qu’ont les jeux vidéo d’accéder à une meilleure conscience de notre corps.

Nouveau : La carte ludo !

Capture d’écran 2016-07-29 à 14.45.21

Nouveau : la  carte ludo vient de sortir ! Elle permet de situer géographiquement tous les lieux liés au jeu,  de les visualiser dans “google street view” et d’accéder à d’autres informations pour y faire, par exemple, des réservations,  consulter leur site internet ou téléphoner. Vous pouvez y accéder depuis le site internet, ou depuis notre application pour Android et bientôt pour iOS.

Nous vous invitons à la découvrir en cliquant sur les liens ci-dessous :

pour y accéder depuis le site internet :

https://2015-2018.ludocorpus.org/carteludo/

pour y télécharger l’application Ludocorpus :

https://2015-2018.ludocorpus.org/telecharger-la-version-beta-de-lapplication-ludocorpus-pour-android/

 

Nouveau : Ludocorpus prend langues !

Capture d’écran 2016-07-07 à 17.27.13Comme nous avons remarqué que notre site était consulté partout dans le monde, nous avons décidé de le proposer dans plusieurs langues dont le français, le  chinois  simplifié, l’arabe littéraire et l’anglais.

En effet, nous sommes consultés dans 1883 villes !

Dès que ces changements seront appliqués, vous aurez en arrivant sur le site un menu qui vous proposera ces langues dans lesquelles vous pourrez naviguer.

La carte ci-dessus montre où les gens se connectent dans le monde.

Bonne visite sur Ludocorpus.